I have a dream - [terminay]

Il était une fois... Un paysan.
Un jeune homme qui voulait aimer et défendre son pays.
Ce pays n'était pas le plus grand, ni le plus influant,
mais il permettait de vivre sans autre soucis.

Estheros était de cette classe des serfs
Lui qui aimait ces terres comme sa mère
Il n'était pas le plus érudit, ni le plus sot de son village
Il n'attendait cependant qu'une chose: l'oeuvre de l'Âge

Oui, cet âge pour s'engager dans l'armée
Et ainsi, aider, aimer son prochain, lui montrer la sûreté
Il était de ces hommes aimants, dont ses gestes étaient animés
D'une grande et ferveur attention envers son peuple: la félicité.

Et c'est quand il fut engagé
Que cette voix le nomma
Held, je serai ton élu, l'humain à l'esprit dégagé.


Le serf n'était alors qu'un petit troufion
Dont le seul fait d'arme est d'être un gaucher
L'instructeur lui en avait fait la réflexion
Mais il en avait cure. Le soldat n'allait pas trébucher.

Alors les us et coutumes s'engagèrent
Et tous deux leurs armes se dégainèrent
Cependant, il fallut qu'il n'y ait qu'un vainqueur
Et ce fut ainsi que le nom d'Estheros fut acclamé en chœur.

Fort de cet exploit, les supérieurs le conduisirent vers le roi.
Il put voir la prestance, la magnificence de l'homme sacré.
Le soldat disait de l'homme qu'il était comme ses lois:
Juste, droit, à l'esprit vif et éclairé.

Quand il apprit de son exploit
et de cette étrange voix
Il le glorifia, lui offrant une statue dans son palais.


... Held, c'était donc lui.
Dans ses souvenirs, il avait une meilleure allure
C'est ainsi que devant cette désagréable mésaventure
il devina que pas loin, se tapissait les ennuis

Néanmoins, tu ne pouvais qu'être d'effroi
Devant ce spectacle macabre et répugnant
Et dites vous que dans sa vie de servant du Roi
Jamais il avait vu un spectacle aussi accablant

Lui qui avait forcé les autres à s'aventurer au loin
Il était donc de ton devoir d'en prendre les responsabilités
Il voulait accourir vers son pays lointain
Mais ici, Estheros devait montrer son utilité.

Il s'est assuré que tous pouvait rentrer chez eux
Il a pris des détours, pour sur, s'estimant particulièrement chanceux.
Aucun des êtres avec lui avaient succombé, mais, lentement... Une graine pousse.


De retour chez moi, il annonça à ton roi
Ce qu'il s'est passé, calmement, sans émoi
Il acquiesça et le laissa partir
Cependant, le soldat ne pouvait en finir

Il lui avait prévenu ce fait, que des choses étranges étaient passées
Qu'autour de lui, animaux, plantes et tout objets ont trépassées
Que les hommes les plus communs, les plus honnêtes
Étaient devenus des êtres, incarnation même de la bête

Il ne s'en était pas sorti indemne.
Sa bête le rongeait, le nomma
Cette plante, qui d'elle même sème,
En lui le pêché original, L'Invidia

Il n'était plus ce soldat droit dans ses bottes
Il était devenu un individu rongé par la ribote
Tel un papillons qui, s'écartant, t'ancra définitivement sur ces terres


Personne ne fut épargné.
Entre les Evilious qui ont saigné.
Entre les nations prenant selon différentes pincettes
Son pays, quand à lui, eu le pire résultat à la bassette.

L'aristocratie a pris le pouvoir.
Le peuple qui avait encore de l'espoir,
sombra plutôt dans la survie.
Et lui, préféra quitter l'armée qu'être asservi.

Il avait fait la rencontre d'une jeune femme
Qui subissait cet esclavage infâme
Car étant humaine en bas de classe
Elle ne pouvait que récurer la basse classe

Lentement, il planta son arme dans ce noble
Lui montrant exactement ce qu'était ce dernier: Ignoble
Pendant cet affrontement, la jeune femme sentait sa vie partir petit à petit. Une balle pour tous les gouverner.


L'Envie n'avait pas fait attention à cet engin nouveau
Qui, traversa à ses côtés, frappa la jeune damoiselle
Oui Estheros, ce qu'il fit était digne d'un bravo
Préférant appliquer l'art du combat solitaire, sous un geste de zèle.

L'ancien soldat se tourna vers cette marionnette
De suite, l'assurance se remplit de crainte
En s'approchant, il vit cette trace nette
Et lentement, il sentait de la Mort cette douce étreinte

L'Homme se précipita donc, ne pouvant lui faire qu'un garrot.
Et, lentement, il appliqua les premiers soins.
L'était était trop critique. Alors il la porta, allant au galop
Qu'importe le temps qu'il mettra, il sentait... Qu'elle était le besoin.

Heureusement, elle a pu être sauvée.
Et lui se sentait reposée, s'étant ensauvé.
Aujourd'hui, elle était liée à toi, qu'importe ce qu'il peut dire.


Aujourd'hui, elle était ton substitut
Cependant, elle était devenu d'un autre statut
Lui révélant les dons qu'elle a pu développer
Estheros, lui, devait prendre la nouvelle et la siroper.

Il l'aida donc à maintenir une vie stable
Elle a pu suivre les conseils d'un horloger
Et ainsi, elle put en faire son métier
Ce fut, depuis bien longtemps, une nouvelle des plus agréables.

Elle lui autorisa à déposer toutes types de choses
Il a pu enfin partager ce qu'il avait sur le cœur.
Ce sentiment de vouloir envier, put finir en overdose
montra la domination de ton être, être ainsi vainqueur.

Aujourd'hui, il écume ces terres, voulant aider à en finir avec cela
Sans destruction, sans rien. Sans aucun coup d'éclat.
Il voulait juste retrouver un état d'entente. Que l'on fasse quelque chose... Malgré cette petite pousse, qui s'impatiente. Il attendait qu'il perde, mais jamais il faiblira... Il fera tout pour trouver un remède à cette malédiction. A contrario, un équilibre des forces. Il en était sur et certain.